Face à cette situation alarmante, le ministre Tinoka Roberto Raharoarilala, en tant que premier responsable du secteur routier, a avancé que les sanctions seront sévères à l'endroit des transporteurs irréguliers et qu'il n'y aura plus aucune tolérance pour ceux qui ne suivent pas les règles. Il réclame ainsi le respect des limitations de vitesse, les panneaux de signalisation routière, la hauteur et le poids des bagages sur le toit, le remplissage du manifold et l'existence d'un aide-chauffeur pour les taxis-brousse qui effectuent un trajet de plus de 400 km. Comme l'Agence des transports terrestres (ATT) l'atteste, le repos de 8 heures après chaque voyage est aussi de rigueur.
Quant aux coopératives de transport terrestre, elles détiennent également une grande responsabilité dans le cadre de la lutte contre les accidents de la circulation. A cet effet, elles doivent assurer régulièrement le contrôle au départ des véhicules. Pour les taxis-brousse reliant la Capitale et les autres ex-Provinces de Madagascar, il est désormais obligatoire de rouler en caravane, notamment durant la nuit, soutient le ministre des Transports. Lui d'ajouter que l'Etat a pris en charge tous les frais relatifs aux soins des blessés, ainsi que le rapatriement des corps des victimes dans leur localité d'origine.
De leur coté, les observateurs ont également leur opinion face à l'augmentation des accidents mortels ainsi que des braqueurs sur les routes nationales. Selon eux, la suspension des voyages de nuit serait peut-être d'une grande aide pour les transporteurs ainsi que les usagers, tandis que certains misent sur la mobilisation des Forces de l'ordre.
Anatra R.